Exposition

Pierre Antoniucci


Entracte

12 juillet 2014 – 5 octobre 2014

Sélection d’œuvres


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Vue d'atelier : La table de l'architecte, 2008

tempera sur papier gouaché et maroufflé, 132 x 1160cm

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Taureau carré cube, 2013

colle, carton, résine, gouache, 40 x 77 x 25 cm

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Le chat Lola, 2013

colle, carton, résine, gouache, 38 x 58 x 23 cm

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Samba, 2013

colle, carton, résine, gouache, 36 x 82 x 27 cm

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Kansas, 2013

colle, carton, résine, gouache, 19 x 43 x 8 cm

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Lascaux, 2013

colle, carton, résine, gouache, 8 x 35 x 20 cm

Présentation de l'exposition

Pierre Antoniucci avec Entracte nous entraîne dans une exposition où plusieurs thèmes s’entremêlent. C’est au croisement des formes, des techniques et des figures que commence cette déambulation dans l’immobilité et le silence des représentations. « Voir » demande cet arrêt, ce silence. La vision s’épanouit dans cet apaisement. Ce qu’il dit et rassemble d’une autre manière : « chaque tableau est comme une parole coupée ». À chacun alors d’interpréter l’énigme des images dans ce silence gagné sur l’échange sans fin et la conversation infinie.

L’exposition se compose de peintures, de sculptures, de dessins, de photos, photocopies et d’un film en cours de tournage qui esquisse une présentation parallèle de l’exposition.

Elle comporte plusieurs chapitres :

Les grands portraits, les géants (ceux qui regardent l’horizon par dessus nos têtes), dont quatre montés deux par deux sur des chariots mobiles vont s’animer en tournoyant très lentement sur eux- mêmes, jouant malicieusement contre l’essence même du pictural : l’immobilité Les silhouettes noires (des figures à contre-jour qui disparaissent la nuit venue), des tableaux de 92 x 65 cm chacun monté en caissons deux par deux pour faire un jeu de cubes, images évoquant le récit du Woyzeck de Büchner et le coup de pied de la folie dans l’ordre des cubes La figure double, jeune fille à son miroir Les animaux sages, objouets, sorte de jouets cubistes qui se placent devant des toiles abstraites, La barque des temps morts Les tapis de mille fleurs du haut Moyen-âge où gisent des Goya sans yeux, des fruits en carton et un ciel suprême où gravite un vide unique, abri de toutes ces figures...

Dans ces espaces imaginaires rien n’est sûr et toutes ces figures peuvent nous entraîner, par le jeu de métaphores, à questionner nos conditions ou entrer, impromptu, dans l’angle d’un poème.

Publication

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Un catalogue a été publié à l’occasion de cette exposition.

Franck CHAUMON,

Pierre Antoniucci. Entracte

120 pages, 24x30, Éditions Carpentier, 2015

En vente au Centre d'art contemporain, à Saint-Pierre-de-Varengeville ou sur demande.
Les recettes des catalogues vendus par Matmut pour les arts sont reversées à la Fondation Matmut Paul Bennetot.

Commander pour 20 €

Documents de l'exposition

Pour approfondir vos connaissances et vous accompagner lors de votre visite de l'exposition.

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