Exposition

Elodie Boutry


Charreterie du parc

15 juin 2024 – 21 octobre 2024

Installation dans la charreterie

La charreterie du Centre d’art contemporain de la Matmut – Daniel Havis, devient le terrain de jeu d’Elodie Boutry. L’artiste questionne la frontière mince entre peinture et sculpture. Elle investit des lieux pour les réveiller, les bousculer par des installations éphémères et empreintes de motifs et autres formes colorés.

Elodie Boutry place la modification de l’espace physique et la question du volume dans la peinture au cœur de sa pratique. Pour elle, le volume est comme une excroissance de la peinture. Pour son projet dans le parc du Centre d’art, l’artiste normande propose un espace accueillant et chaleureux grandement inspiré des jeux de construction pour enfants. Les colonnes hexagonales de taille variable et aux couleurs chatoyantes, transforment la charreterie en un espace ludique.   Elodie Boutry invite le visiteur à s’assoir confortablement et profiter de l’atmosphère qu’offre cette bulle colorée. Les couleurs franches, les lignes brisées aux angles aigus viennent envahir l’espace et stimulent notre regard. Les vitres de la charreterie, elles aussi teintées, amplifient l’installation par des jeux de lumières et de reflets qui évoluent au fil de la journée. L’artiste joue également avec les codes de la charreterie, ce lieu atypique, en dialogue avec la nature qui l’entoure. Elle amène le végétale pour accentuer davantage cette passerelle entre intérieur et extérieur. Ce choix n’est pas anodin et constitue une nouveauté pour l’artiste. Elodie Boutry a voulu que son installation fasse écho au parc du Centre d’art qui entoure la charreterie.

Qui est Elodie Boutry ?

Élodie Boutry est une artiste plasticienne française originaire de Normandie vivant et travaillant à Paris. Diplômée de l’école des Beaux-Arts de Rouen en 2005, elle a participé à plusieurs programmes de résidence, en France et à l’étranger. Élodie Boutry travaille la peinture en la débarrassant de ses supports traditionnels. Sa peinture s’est progressivement détachée du mur d’exposition pour se retrouver sur des volumes géométriques imposants posés au sol, parfois dans des espaces publics. On retrouve ses installations dans des chapelles, des parcs, parfois même sur l’eau, ne faisant qu’un avec le lieu d’exposition.

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